7 mai 2012
A mes enfants, mes petits-enfants, les arrières...
Je pourrais leur dire:
"J'y étais et c'était fou."
J'ai pleuré de joie, sauté dans le métro, attrapé ma Jud, courru à la Bastille. Ca sentait la fête de l'Huma, ça sentait la justice, la victoire et les merguez, la mauvaise bière et les bédos. Comme le 1er mai, mais cette fois, la gagne en nous.
On a crié, on a hué, on a acclamé, applaudi, chanté, sauté, dansé, été écrasées. On est rentrées, le sourire accroché aux lèvres pour les cinq prochaines annés à savoir que, grâce à nous, le monde ne sera pas meilleur, il sera plus juste. On a senti, au milieux des milliers fêtards, que la liberté, l'égalité, la fraternité et l'humanité auraient une vraie place et une vraie chance d'exister, enfin.
J'y étais, et c'était fou.
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